UN CALVAIRE
Il y a une dizaine de jours, à St-Calixte, on pleurait la disparition de Gustave, un adolescent plein de vie frappé par la méningite.
Demain, Lambersart ,à nouveau choquée, se retrouvera pour pleurer la mort atroce dans l'incendie de leur maison d'une grand-mère et de sa petite fille handicapée.
C'est cela aussi « l'identité lambersartoise » : le ressenti collectif d'une douleur qu'on partage avec une famille qui habite à quelques rues de chez nous.
Des vies s'arrêtent tragiquement . L'émotion sera d'autant plus intense au cours des funérailles que l'on comprend bien l'amour et les soins affectueux qu'apportait la grand-mère à sa protégée .
Et le grand-père , seul survivant de cette tragédie ? Sa douleur sera certainement aussi forte que celle des parents qui ont appris brutalement le décès de leur enfant. Comment pourra-t-il surmonter l'horreur du drame et l'impuissance dans laquelle il s'est trouvé de ne pouvoir sauver ni son épouse ni sa petite fille ? Quelle vie sera maintenant celle de cet homme brisé ?
Un calvaire.