IN VELO VERITAS ?

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Dans la tribune libre du dernier magazine municipal les élus « d 'Ambition Pour Lambersart » évoquent le groupe de travail »vélo » et les quelques décisions prises pour la circulation des cyclistes.
 Ils  pensent que les résultats ne sont pas à la hauteur du projet annoncé et craignent que la montagne n'accouche d'une souris. Je suis de leur avis !
 Malgré des appels répétés dans chaque assemblée de quartiers et autres réunions, rares ont été les Lambersartois prêts à réfléchir en commun à un plan-vélo ambitieux : une douzaine seulement ! Quel désintérêt !
Il est vrai qu'à l'échelle de la Communauté Urbaine la bicyclette n'est utilisée que par 2% des Métropolitains ; que son usage, contrairement à ce que l'on pense, a même baissé significativement depuis 1998 et que dans l'enquête d'opinion réalisée en 2006 par Lille-Métropole,seulement 4% des personnes interrogées déclarent le développement des déplacements à vélo dans les actions à privilégier. C'est tout dire ! et c'est dommage.
A Lambersart, malgré le concours de l'ADAVE, association pour le droit au vélo, les propositions réalistes ou réalisables à court terme n'ont pas été nombreuses.
 Décourageant ? Peut-être pas . Peut-être qu'à Lambersart les habitants  dans leur grande majorité n'éprouvent pas l'impérieux et urgent besoin d'un grand plan-vélo.
 Quelques mesures ponctuelles ont malgré tout été prises et quelques principes ont été arrêtés ( multiplication des voies à 30km/h, accès facilités aux établissements publics...).
Sans doute que dans quelque temps on remettra l'ouvrage sur le métier.
Ainsi va la vie démocratique.

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H
Je suis étudiant et j’utilise mon vélo comme mode de transport. C’est pourquoi je veux réagir à un discours qui consiste à critiquer le désintérêt des lambersartois pour le vélo en raison du faible nombre de participants aux conseils de quartiers. D’une part, il faut avoir le temps de participer à ces réunions. D’autre part, je pense qu’il faut parler à l’échelle de la métropole et non à l’échelle strictement locale. Un vrai plan vélo cohérent permettant par exemple de faciliter l’utilisation combinée de plusieurs modes de transport (pouvoir mettre son vélo dans le métro par exemple…) serait pour moi un premier pas pour inciter ce mode de transport vert. Si votre plan vélo consiste simplement à créer des pistes cyclables sur les avenues de lambersart, il était temps ! Il n’y a pas besoin non plus d’en faire des réunions et des réunions… Je pense que le fait de décider par exemple une piste cyclable sur le pont de la rue de Verlinghem (hyper dangereux) n’a pas besoin d’un « conseil de quartier ». C’est connu ! Voilà qu’une opinion d’un jeune lambersartois qui fait plus souvent le choix du vélo que celui de la voiture.
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