SOIR DE TOUSSAINT
Ce qui vient de se passer en Seine Saint-Denis peut-il se passer à Lambersart ? Pourrait-on vivre une guerilla urbaine pendant 4 nuits comme à Clichy sous Bois ou un attentat aussi lâche qu'odieux comme à Epinay ?
Peut-on imaginer ici des dizaines de voitures brûlées , un tir à balle réelle,des bandes d'émeutiers...mais aussi un homme tué parce qu'il tirait des photos (à usage professionnel ! ) dans un "territoire" tenu par des canailles.?
Oui ,des canailles. Ne craignons pas les mots crus mais vrais ,même s'ils ne plaisent pas à ceux qui tirent profit -directement ou indirectement -de la déstabilisation des cités ,des écoles, ou des entreprises.....à ceux qui attrapent la diarrhée dès qu'ils entendent les mots " ordre" ou "police".
Oui ,des canailles. Ne craignons pas les mots crus mais vrais ,même s'ils ne plaisent pas à ceux qui tirent profit -directement ou indirectement -de la déstabilisation des cités ,des écoles, ou des entreprises.....à ceux qui attrapent la diarrhée dès qu'ils entendent les mots " ordre" ou "police".
Peut-être qu'un jour j'aurai le courage de dénoncer ces charognards politiques,sociaux,médiatiques....
Lambersart a malheureusement déjà connu 2 meurtres. En ce soir de Toussaint je pense donc à Sandro Rosetti ce jeune handicapé mental mais tellement sympathique et à M.Gérard Lionet frappé lui aussi à mort par des criminels qui , après quelques années de prison , sortiront blanchis et auréolés. Le crime d'Epinay ,on l'a déjà vécu .!
Et la guerilla urbaine ? Plusieurs ingrédients sont là : la rupture totale de dialogue avec certains jeunes - la haine que manifestent ouvertement certains envers les réprésentants des institutions - la radicalisation raciale et raciste qui se développe - le caïdat visible au grand jour - "le business" ,le recel et ce que l'on appelle pudiquement "l'économie souterraine" qui structurent et créent une hiérarchie avec obéissance aux mots d'ordre - la peur des représailles aussi qui laisse le champ libre aux malfrats locaux puisque les adultes "n'osent" plus s'opposer.....
Et la guerilla urbaine ? Plusieurs ingrédients sont là : la rupture totale de dialogue avec certains jeunes - la haine que manifestent ouvertement certains envers les réprésentants des institutions - la radicalisation raciale et raciste qui se développe - le caïdat visible au grand jour - "le business" ,le recel et ce que l'on appelle pudiquement "l'économie souterraine" qui structurent et créent une hiérarchie avec obéissance aux mots d'ordre - la peur des représailles aussi qui laisse le champ libre aux malfrats locaux puisque les adultes "n'osent" plus s'opposer.....
Il suffirait aussi d'une étincelle. Heureusement , pour ce que j'en sais ,le socle est encore solide et les professionnels des émeutes, qui se pointent dès qu'une situation est potentiellement explosive ,ne trouveraient pas (encore ?) à Lambersart, les relais nécessaires .
Que faire alors ? Je me suis permis de suggérer quelques pistes dans un texte précédent (voir "Des sauvageons ? non, des voyous !" ). Une municipalité n'a pas le "pouvoir régalien" (police et justice) et doit s'en remettre à l'Etat. Je ne jette donc pas hypocritement la pierre à N.Sarkozy. Je l'encourage même . Il dit plus crûment ce que Tony Blair proclamait il y a deux ans "être dur avec le crime et dur avec les causes du crime" (citation approximative). Punir ceux qui doivent l'être mais en même temps aider ,voire favoriser (discrimination positive), ceux qui en ont besoin.Vaste programme.
(Dans un prochain texte,je vous soumettrai une idée : il nous faut un Jules Ferry de la Prévention ! )
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